Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Résumés de livres

8 mai 2011

L'Attentat (Yasmina Khadra)

Lattentat_Yasmina_Khadra_Les_lectures_de_LiyahRésumé

Amine Jaafari, chirurgien israélien d’origine Arabe semble avoir tout pour lui, il est devenu médecin comme son père le voulait et adore son travail, il a réussit à s’intégrer parmi la communauté israélienne et, surtout, il a trouvé la femme de sa vie, Sihem, avec laquelle il habite dans un quartier huppé de Tel-Aviv. Son petit monde parfait bascule lorsqu’on lui annonce la mort de sa femme. De plus, l’agent de police chargé de ce cas lui apprend aussi que d’après l’enquête, le démembrement que le corps de son épouse a subi présente les blessures caractéristiques des kamikazes intégristes. Bien sûr, pour Amine, cette théorie est tout à fait farfelue, puisque, en plusieurs années de vie commune, sa femme ne lui a jamais parlé de terrorisme ou de quoi que ce soit qui aurait pu le faire douter de son implication dans une quelconque organisation de ce genre. Il va tout de même être obligé de subir un interrogatoire de trois jours durant lesquels les policiers vont essayer de lui faire avouer sa complicité dans la réalisation de cet acte terroriste. Malgré cela, Amine va sans cesse nier le fait que sa femme est un kamikaze et les enquêteurs vont finir par se rendre compte qu’il est sincère et vont le laisser sortir en tant qu’homme libre.

C’est sa meilleure amie, Kim, qui l’aidera le plus après qu’Amine ait appris le décès de sa femme. Elle l’a trouvé gisant dans son jardin, après qu’il ait été battu par des juifs qui avaient appris ce que sa femme avait fait. Elle a amené son ami chez elle puisqu’il refusait catégoriquement d’aller à l’hôpital et elle avait peur qu’il se fasse tuer s’il restait chez lui. Malgré la volonté de Kim qu’Amine reste chez elle, celui-ci réussit quand même à s’esquiver pour retourner dans sa maison et y trouver une lettre de sa femme qu’elle lui a envoyée peu avant sa mort. C’est un petit mot d’environ trois ou quatre phrases où Sihem lui dit de ne pas lui en vouloir. C’est à ce moment précis qu’il découvre que c’est bel et bien sa femme qui s’est fait exploser dans un restaurant, tuant ainsi plusieurs innocents. Il décide donc qu’il doit absolument aller à Bethléem, là où sa femme était avant son suicide, pour essayer de comprendre ce qui l’a poussée à accomplir ce geste qui est, pour lui, incompréhensible. Kim a beau lui répéter que d’essayer de retracer l’organisation dont Sihem faisait partie est trop dangereux, Amine s’en moque. Il se rend donc à Bethléem et se fait héberger par des membres de sa famille qui vivent là-bas. Pendant son séjour, le chirurgien essaye désespérément de parler à l’imam (le prêtre dans la religion musulmane) de la ville, mais les fidèles l’en empêche et vont même jusqu’à le battre pour qu’il ne revienne plus. Il réussit tout de même à s’introduire dans le bureau de l’imam un matin et lui dit qu’il ne quittera pas Bethléem sans avoir rencontré un responsable du mouvement islamiste.

Cela finit par arriver, mais Amine se rend compte que l’homme avec qui il est en train de discuter n’a pas connu sa femme, cela ne l’aide donc pas beaucoup dans sa quête. Il décide donc de rentrer à Tel-Aviv. C’est lorsqu’il consulte un vieil album photo qu’Amine remarque qu’une photo de Sihem devant une mosquée à Nazareth a été pris la même journée et à la même place qu’une photo de son cousin, Adel, qui n’a pas l’habitude de se rendre à Nazareth. Amine se rend chez la grand-mère de Sihem, chez qui elle était supposée être avant de mourir et y rencontre Abbas, le neveu de la vieille femme. Celui-ci lui apprend qu’il avait effectivement déjà vu Sihem en compagnie d’Adel, mais que cela faisait de ça assez longtemps puisqu’elle n’est pas revenue depuis. Abbas fait aussi part de ses soupçons à Amine quant au fait de la relation de sa femme et de son cousin qui était, selon lui, plus qu’amicale.

Amine part retrouver Adel à Janin, une ville totalement ravagée par la guerre. Il ne réussit à retrouver Adel, qui devait être hébergé chez un autre cousin, Khalil, qui lui aussi est introuvable. Amine séjourne donc dans un hôtel en attendant leur retour quand un homme vient cogner à sa porte et lui dit que Khalil l’envoie le chercher. C’est malheureusement un piège et l’homme conduit Amine à un endroit où il restera enfermé six jours et six nuits. En sortant de ce trou à rat, le médecin apprend que le but de cette expérience n’était que de lui faire vivre la haine qui ronge les soldats palestiniens.

Amine rencontre finalement Adel et celui-ci lui dit qu’il fait partie de la même organisation dont sa femme faisait partie, tout en lui assurant que jamais Sihem n’aurait osé le tromper avec qui que ce soit. Cela rassure incroyablement Amine. Le veuf se rend ensuite chez Omr, le doyen de sa famille. Il y retrouve les siens, qu’il n’avait pas vus depuis de nombreuses années à cause de son déménagement en Israël. Malheureusement, il ne va pas rester longtemps dans la maison d’Omr, car Wissam, le cousin d’Amine va lui aussi se transformer en kamikaze pour aller se faire exploser à un poste de contrôle israélien, les autorités vont donc riposter en détruisant l’ancienne résidence de Wissam, la vieille maison du patriarche.

À la toute fin de l’histoire, Amine est une des victimes d’un attentat contre cheikh Marwan (cheikh étant synonyme de sage pour les arabes) et, même si ce n’est pas écrit explicitement, y laisse sa vie.

 

Recommandation

Étant un livre assez bref, L’Attentat serait une lecture assez intéressante pour la plupart des gens aimant la lecture. C’est un roman qui fait beaucoup réfléchir, donc si ce que l’on cherche est une lecture très légère et peu complexe, je vous conseille de lire un autre roman. L’écriture de Yasmina Khadra est aussi très riche en figures de style.  La seule chose que j’ai moins aimé de ce livre est que j’avais assez de mal à différencier certains personnages, car il y en avait beaucoup et leur noms se ressemblaient parfois. Sinon, L’Attentat est un très bon livre que je recommanderais à tout le monde, encore plus à ceux qui s’intéressent au conflit entre Israël et la Palestine

 

 

 

Publicité
Publicité
10 avril 2011

Sur le seuil (Patrick Senécal)

sur_le_seuilRésumé

 

Ce livre fantastique rempli de suspense commence de façon assez curieuse, probablement justement pour créer une ambiance mystérieuse et piquer la curiosité du lecteur pour qu’il continue à lire, technique qui, je dois l’avouer, fonctionne assez bien dans ce cas-ci. En effet, avant même que l’histoire ne commence, un narrateur qui parle à la deuxième personne du singulier, donc qui raconte l’histoire pour donner l’impression que c’est le lecteur lui-même qui est en train de vivre le moment. Ces petits passages écrits en italique vont souvent faire apparition au cours du livre.

Pour ce qui est du commencement de l’histoire, bien que la première chose dont on soit au courant est la mort de onze enfants tués par un officier de police, cela concorde bien avec tout l’aspect psychologique du roman, car Sur le seuil raconte l’histoire de Paul Lacasse, un psychiatre pratiquant depuis plusieurs années et qui est totalement blasé et découragé par son métier qu’il trouve excessivement répétitif. Il est totalement le contraire de sa collègue et meilleure amie Jeanne Marcoux, qui est une jeune psychiatre (et bientôt mère puisqu’elle est enceinte) qui, elle, a une grande passion pour sa profession.

 

C’est au moment où Paul songe à la retraite qu’il accepte de s’occuper de son dernier cas avant de prendre congé pour de bon. Cet homme du nom de Thomas Roy a été envoyé à l’hôpital où Paul pratique, car il a essayé de se suicider en se jetant par la fenêtre après s’être coupé tous les doigts. Mais, le plus intéressant, c’est que ce patient est un écrivain d’horreur adulé au Québec et assez connu puisqu’il a souvent été invité à des talk-shows. Malheureusement pour son psychiatre, Roy est dans un état catatonique, ce qui veut dire qu’il ne parle pas et ne semble pas conscient du monde qui l’entoure. Mais, le mutisme de son patient n’empêche pas le docteur Lacasse de faire des découvertes  sur Thomas Roy, comme le fait qu’il s’est inspiré d’un incident qui est réellement arrivé pour chacun des livres qu’il a écrit comme, par exemple, un incendie ou bien une mère qui noie ses deux enfants. Avec l’aide de Charles Monette, un journaliste qui a pour but d’écrire la biographie de Thomas Roy, Paul et Jeanne, qui s’intéresse beaucoup au cas de Roy parce que c’est une fan de cet écrivain, découvre que Roy était présent sur les lieux de plusieurs de ces drames. En effet, lorsque Monette appel quelques-uns des journalistes qui ont écrit les articles à propos des événements dont Roy s’est inspiré pour ses romans et deux ou trois se souviennent avoir interrogé des témoins qui avaient aperçu Thomas sur les lieux. Monette tente de persuader les deux psychiatres que l’écrivain aurait pu être présent à tous les événements desquels il s’est inspiré, mais Paul et Jeanne lui affirme que ça serait tout à fait improbable. Par contre, peu après, le docteur Lacasse découvre que Thomas a aussi assisté à deux autres de ces tragédies, soit le meurtre de neuf enfants ainsi que le massacre de deux jeunes punks.

 

Le psychiatre commence déjà à trouver toute cette affaire plutôt louche quand Roy finit par sortir de sa catatonie et recommence à parler. Évidemment, il ne dit que quelques mots comme « j’ai froid » et n’aime pas qu’on lui pose des questions ou qu’on lui rende visite. Malgré cela, Michaud, l’agent de Thomas, vient quand même lui faire une petite visite surprise. C’est lors de cette visite et à l’aide de l’interrogatoire que Michaud fait subir à l’écrivain que Paul découvre que l’auteur de romans d’horreur commençait à écrire ses textes avant même que l’événement duquel il s’inspire ne se soit réellement passé. C’est à ce moment que le docteur Lacasse réalise qu’il y a bien une possibilité que le cas de Roy soit beaucoup plus irrationnel que les autres.

Thomas Roy avoue à son psychiatre qu’il rêve souvent à un prêtre. C’est peu après cette révélation qu’un prêtre demande à voir Roy à l’hôpital. Nicole, qui est à la réception, lui dit qu’il faut d’abord demander au docteur qui s’en occupe. Le prêtre décide donc de s’en aller. Par chance, Paul apprend cette nouvelle et essaie de rattraper l’homme en soutane en courant si vite qu’il fait une crise d’angine sur le trottoir proche de l’hôpital. Il a tout de même le temps de voir le visage de l’homme et celui-ci ne correspond pas à la description que Roy lui a faite du prêtre qui apparaît dans ses rêves.

Le docteur Lacasse et sa grande amie, la docteure Marcoux, décident d’aller rendre une petite visite à la sœur adoptive (car Roy a été adopté lorsqu’il n’était qu’un bambin) du fameux écrivain. Ils lui demandent si Roy connaissait un ou plusieurs prêtres. Elle leur répond que peu après que Thomas écrive sa première nouvelle (ça n’était alors qu’un adolescent), le curé  de la petite ville de Mont-Mathieu était lui venu le rencontrer pour le prier d’arrêter d’écrire sur-le-champs.

Monette, qui semble très bon pour fouiller dans les archives de journaux, découvre qu’autrefois, un prêtre de Mont-Mathieu fut porté disparu avant d’être retrouvé mort quelques mois plus tard, un peu après que la police ait retrouvé 17 corps en état avancé de putréfaction dans la forêt. Paul décide donc que, pendant la fin de semaine où il doit se rendre à Québec pour le travail, il fera un petit détour par Mont-Mathieu pour aller parler au prêtre qui voulait venir rendre visite à Roy à l’hôpital et qui a l’air d’en savoir plus que lui sur cette histoire.

 

Entre-temps, les patients de l’aile psychiatriques de l’hôpital Sainte-Croix sont de plus en plus nerveux et les batailles entre deux individus sont de plus en plus fréquentes. Le docteur Lacasse se demande si la présence de Thomas Roy ne serait pas le déclencheur de toute cette agitation.

La fin de semaine suivante, le psychiatre se rend donc à Québec et, après avoir donné une conférence sur la schizophrénie, il se rend à Mont-Mathieu y rencontrer le prêtre qui est venu à l’hôpital quelques jours plus tôt. Comme de fait, celui-ci se doutait que le docteur aurait tôt fait de le retrouver et d’exiger de sa part des explications. Le prêtre, du nom de Lemay, lui dit qu’il était assez jeune lorsqu’il est venu s’installer au presbytère à Mont-Mathieu avec le curé, le père Boudrault et un autre prêtre qui s’appelait Pivot et qui répond à la description de l’homme qui hante les nuits de Roy.

Lacasse découvre donc, grâce au père Lemay, que Pivot avais autrefois fondé une secte. Ses fidèles et lui n’avaient qu’un seul but : atteindre le Mal. Il réussit le jour de son quarantième anniversaire, alors qu’il organise une réunion dans l’église où tous ses adeptes s’entretuent et lui, éventre une femme enceinte et en sors un nourrisson avant de mourir. Il aurait, ce soir-là, transmis le Mal à cet enfant, qui lui, a grandi et est devenu le fameux écrivain d’horreur Thomas Roy. C’est lorsque Paul apprend que le quarantième anniversaire de naissance de Roy aura lieu le lendemain qu’il commence à paniquer. Il essaie de se rendre à l’hôpital le plus vite qu’il le peut, mais il bousille sa voiture dans un accident, ce qui le ralentit énormément. Il est trop tard lorsqu’il arrive à l’hôpital, puisque tous les patients de l’aile psychiatrique sont déjà presque tous entretués, il ne reste que Jeanne, allongée sur le dos et Roy, un couteau à la main, prêt à éventrer celle-ci. Malgré le docteur qui essaie de l’en empêcher, Thomas réussit à sortir le bébé de la femme enceinte et donc, à lui transmettre le Mal. 

 

 

 

Recommandation
 

Je recommande totalement ce livre à peu près à n’importe qui, particulièrement aux adolescents, car je sais que, même si les romans d’horreur de Sénecal sont destinés aux adultes, ils sont très populaires auprès des ados. C’est sûr que Sur le seuil ne serait pas approprié pour les enfants de moins de douze ans, non seulement parce qu’il y a un côté trop violent pour des enfants, mais aussi parce que l’histoire est assez compliquée.

Même si l’histoire peut parfois sembler un peu banale au début, ce n’est que parce que l’action arrive un peu plus tard dans le livre et je crois vraiment que cela vaut le coup de le lire jusqu’à la fin, car celle-ci est excellente. Malheureusement, elle est aussi très violente, donc les cœurs sensibles devraient s’abstenir de lire ce livre, surtout tard dans la nuit, avant de se coucher, car ils pourraient avoir du mal à s’endormir.

 

 

10 avril 2011

Un dimanche à la piscine à Kigali (Gil Courtemanche)

un_dimancheRésumé

 

Certains peuvent se questionner sur la signification du titre de ce livre. Pourquoi un dimanche et pourquoi une piscine située à Kigali? Tout simplement parce que le livre commence en un beau dimanche ensoleillé et l’action se passe à l’hôtel des Milles Collines où se trouve une magnifique piscine. Bien sûr, Kigali étant la capitale du Rwanda, l’histoire parle beaucoup de l’horrible génocide qui eut lieu en 1994. Comme Courtemanche le mentionne dans son préambule, Un dimanche à la piscine à Kigali est un roman, mais c’est aussi un peu une chronique, car il a fréquenté tous les personnages qui y sont décrits et, dans presque tous les cas, il a utilisé leurs vrais noms. Lorsqu’on sait que cette histoire est fortement inspirée de ce que l’auteur a vécu au Rwanda, elle devient alors beaucoup plus touchante.

Donc, l’histoire commence par une scène très habituelle à l’hôtel des Milles Collines, un regroupement de personnes de tous genres (coopérants, experts internationaux, bourgeois rwandais, prostituées). On apprend que Valcourt a des sentiments pour la plus belle Rwandaise qu’il a vue jusqu’à présent, Gentille. Puisqu’elle est d’une grande beauté, cette serveuse à l’hôtel des Milles Collines est aussi courtisée par plusieurs des autres clients. Mais, c’est avec Bernard, le journaliste qui est toujours gentil avec elle (contrairement à plusieurs autres qui sont assez pervers avec elle et la prenne pour un objet), qu’elle tombe en amour, malgré leur grande différence d’âge. Pendant que sa relation avec Gentille se développe, Valcourt a comme projet de faire un documentaire sur le Sida. L’Afrique est un endroit idéal pour filmer ce genre de documentaire puisqu’une bonne partie de ses amis sont sidéens, il assiste même à la mort de plusieurs d’entre eux. Malheureusement, il n’y a pas que le problème du grand nombre de sidéens au Rwanda, il y a aussi un conflit qui se prépare. Il y a deux ethnies majoritaires au Rwanda : les Hutus et les Tutsis. Depuis 1959, une partie des Tutsis se sont exilés par vague dans d’autres pays à proximité du Rwanda, car les Hutus les voulaient hors du pays. Leur désir de revenir est la source de la guerre civile qui éclate en 1990.

Au début du roman, la menace qui pèse sur tous les tutsis est beaucoup moins tangible qu’à la fin où Kigali est littéralement envahi de milliers de cadavres. Durant tout le roman, c’est la montée de ce conflit que l’on découvre : Le nombre de morts qui augmente à chaque matin (car les meurtres se font presque tous pendant la nuit), les Rwandais qui sont assassinés par leurs propres voisins et amis, les dirigeants qui ne font rien pour arrêter ce massacre.

Malgré toute la haine et la violence qui les entoure, Valcourt et Gentille deviennent de plus en plus amoureux et tous leurs amis leur dise de quitter le Rwanda, car, même si Gentille est Hutue, elle a tous les traits d’une Tutsie (grande, mince et les traits fins) et risque de se faire tuer dans cette élimination de Tutsis. Malheureusement, Bernard aime trop ce pays pour aller se réfugier à un autre endroit et Gentille croit naïvement que les habitants de son pays ne seront pas assez fous pour s’entretuer. Le couple entreprend donc d’aller visiter le père de Gentille pour que Valcourt puisse lui demander la main de sa fille et de retourner à Kigali afin d’aller célébrer leur mariage à l’hôtel des Milles Collines, qui sert maintenant un refuge pour un grand nombre de personne.

Lorsque, finalement, Valcourt réalise que la situation empire et qu’il ne peut rester au Rwanda avec sa nouvelle femme, il accepte finalement les billets d’avions que lui offre un ami. Mais, il y a plusieurs barrages partout pour vérifier que les Tutsis ne tentent pas de s’échapper et, même si la carte d’identité de Gentille prouve que celle-ci est une Hutue, les soldats qui ont pour ordre d’éliminer tous les Tutsis ne la croient pas. Malgré les violentes protestations de Valcourt, les gardes l’assommèrent et lui arrachent sa bien-aimée. Dans l’avion, on raconta à Valcourt qu’un sergent avait pris sa femme sous sa protection.

Une semaine plus tard, le journaliste était revenu au Rwanda et pouvait constater l’ampleur des massacres de la guerre. Il recueillait les témoignages des survivants pour écrire sur le génocide au Rwanda. À chaque ami encore en vie qu’il rencontre, il posa la même question : Qu’était-il advenu de Gentille? Tous lui répondirent la même chose : elle était morte, pour sûr, mais comment, ils ne le savaient pas. Un jour, un ami lui remit un cahier qui avait appartenu à Gentille et dans lequel elle racontait les derniers jours de sa vie. Valcourt découvrit alors comment sa femme était morte. Elle avait bel et bien été recueillie par un sergent, Modeste. Elle vivait dans son sous-sol et ne faisait que la violer. Lorsqu’elle s’échappa, Gentille fut torturée par des miliciens. Elle finit par mourir de ses blessures.

Valcourt continua son chemin avec comme idée que sa femme était morte, jusqu’à temps qu’il la croise dans un marché. Il lui dit qu’il l’aimait et qu’il voulait qu’elle parte avec lui, mais elle lui répondit qu’elle n’était plus celle qu’il avait aimée, qu’elle n’était qu’un corps qui se décomposait et c’est pourquoi elle avait demandé à tous ses amis de lui dire qu’elle était morte. Six mois plus tard, une pneumonie foudroyante l’emporta.

À la fin du livre, Bernard Valcourt vit avec une Suédoise de son âge travaillant pour la Croix-Rouge. Ils ont adopté une petite fille hutue dont les parents ont été condamnés à mort pour leur participation au génocide. Elle s’appelle Gentille et Valcourt est heureux.

 

 

 

Recommandation

 

Je recommande ce livre à tous ceux et celles qui sont intéressés à en apprendre plus sur le génocide rwandais ou tout simplement qui aiment les romans ou les histoires d’amour très tristes. J’aurais tendance à croire que les adultes auraient plus de plaisir à lire ce livre puisqu’il est écrit de la perspective d’un adulte et qu’il est aussi un peu plus intellectuel. C’est aussi une histoire d’amour, mais très peu traditionnelle, donc les amateurs de romans à l’eau de rose ne seront pas nécessairement très intéressés par ce livre. 

 

 

7 avril 2011

XXL (Julia Bell)

52772167Résumé

 

Carmen a quatorze ans et habite en Angleterre. Elle mène une vie d’adolescente très normale, excepté pour une chose : sa mère, Maria, est obsédée par le poids. Sans cesse, celle-ci répète à Carmen qu’être mince, c’est être belle. Depuis qu’elle est née, il n’est jamais arrivé que sa mère ne soit sous aucuns régimes. Malgré tout, Carmen réussit tout de même à se faire de petites provisions de bar de chocolats et va parfois s’acheter un hamburger en cachette au restaurant lorsqu’elle a faim et qu’elle sait que sa mère serait déçue d’elle si elle la voyait manger toute cette graisse. Aussi, Brian, le petit ami de sa mère, qu’elle appel « papa » car elle ne connait pas son vrai père. Il lui cuisine parfois de bons soupers lorsqu’il revient du travail.

Un jour, Maria parle de retourner à Birmingham, la ville où elle a grandi et la ville natale de sa fille. Carmen, elle n’a pas vraiment envie de quitter son école et ses amis pour aller s’installer dans cette ville qui a la réputation, pour ainsi dire, d’être un trou perdu au centre de l’Angleterre. Mais, puisque sa mère est un peu égocentrique et ne pense qu’à son bonheur et non au malheur de sa fille, elle décide de déménager dans un petit appartement à Birmingham. Maria ne parle plus à Brian, qui lui est resté dans la maison où ils habitaient tous les trois avant.

Carmen passe du temps avec ses grands-parents qui habitent désormais proche de chez elle et rencontre pour la première fois la sœur de sa mère, Lisa. Maria dit à sa fille que sa sœur n’est pas une bonne influence et elle refuse qu’elle lui rende visite. Évidemment, Carmen désobéi et va souvent la voir à sa boutique pour qu’elle lui fasse les ongles et pour discuter avec elle. Carmen fait aussi la connaissance de Billy, un vieil ami à sa mère qui est maintenant propriétaire d’un restaurant. C’est grâce à lui que sa mère a réussi à se trouver un petit appartement à Birmingham.

À sa nouvelle école, Carmen se lie d’amitié avec deux filles : Paisley et Maxine. Elles sont toutes deux d’assez mauvaises influences. Elles sortent avec des garçons plus vieux qu’elles et se moquent sans cesse d’une fille nommée Kelly car elle n’est pas très belle. De plus, les deux adolescentes sont très minces et se plaignent sans cesse qu’elles se trouvent trop grosses, ce qui démoralise Carmen qui, elle, rêve d’être aussi mince que ses deux amies. Un soir, Carmen se rend à une fête que Maxine organise chez elle. Alors que Carmen est saoûle, Carter, le petit ami de Paisley, en profite pour essayer d’abuser d’elle, mais Maxine les surprend ensemble et va tout raconter à Paisley. Carmen devient alors l’ennemi juré de ces deux chipies et subi le même sort que Kelly.

Carmen est persuadée que si elle était plus mince, elles n’auraient pas autant de problèmes. Par exemple, elle est certaine que Carter n’aurait pas osé la toucher si elle était moins grosse. Aussi, elle sait que sa mère serait beaucoup plus fière d’elle si elle perdait du poids. Alors qu’elle lisait une revue, Carmen tombe sur un témoignage d’une fille qui avait perdu beaucoup de poids parce qu’elle se faisait vomir. C’est à ce moment que Carmen commence à être boulimique. Elle vomit tout ce qu’elle avale. Elle commence même à penser comme sa mère. Par exemple, lorsque Carmen est chez sa grand-mère, elle la regarde et se dit qu’elle ne veut pas finir comme elle, une grosse dame qui mange tout le temps. Il est évident que Maria a une influence sur sa fille qui commence à être de plus en plus aigrie, tout comme elle.

Lisa commence à s’inquiéter pour sa nièce car elle remarque qu’elle perd du poids. Elle se doute que Maria a réussi à entraîner sa fille avec elle dans l’enfer de l’anorexie et de la boulimie. Lorsqu’elle va chez Carmen, elle réalise qu’il n’y a presque rien dans le réfrigirateur. Carmen la rassure en lui disant que c’est parce qu’elles vont déménager prochainement qu’il y a peu de nourriture dans l’appartement.

Effectivement, quelques jours plus tard, Carmen et Maria, avec l’aide de Billy, déménagent dans un autre appartement. C’est à ce moment que la mère de Carmen commence à être beaucoup trop paranoïaque et dépréssive. Elle était déjà très maigre et elle continuait à perdre du poids. De plus, elle fermait toute les fenêtres de l’appartement en affirmant que les calories étaient dans l’air et que les odeurs de patates frites ou de chocolat pouvaient la faire grossir. Elle s’enfermait aussi dans sa chambre pendant que Carmen crevait de faim car il n’y avait absolument aucune nourriture chez elle. Heureusement, Carmen est allée chercher de l’aide et Maria fut hospitalisée. Les médecins purent constater qu’elle était dans un état très grave. En effet, elle avait tellement faim qu’elle avait commencé à digérer ses propres organes. Cependant, elle refusait toujours de manger et elle va devoir subir un traitement pour réapprendre à manger.

C’est un peu après cet épisode de la vie de Carmen que sa tante lui révèle quelque chose que Maria n’a jamais voulu lui dire. Billy est son père. Étonnamment, Carmen n’est pas très surprise de cette révélation, en fait, elle s’en doutait.

Je trouve dommage qu’il n’y ait aucun retour sur la santé de Carmen, car elle était tout de même devenue boulimique et à la fin, le lecteur ne sait pas si elle l’est encore ou même si elle subit des traitements comme sa mère.

 

 

Recommandation

 

XXL est tout de même un livre assez banal. Si on le compare aux autres romans pour jeunes adultes, son intrigue est très simple et l’histoire est courte, ce qui a pour conséquences que l’on s’attache moins aux personnages. Si vous êtes à la recherche d’une histoire extraordinaire, époustouflante ou totalement hors du commun, je ne vous recommanderai certainement pas le livre de Julia Bell. Par contre, si c’est une petite lecture légère, mais tout même plutôt dramatique que vous cherchez, ce roman vous conviendra certainement. Je recommande donc XXL à un public de 10 ans et plus, que ce soit de gros lecteurs ou non. 

29 mars 2011

Le libraire de Kaboul (Åsne Seierstad)

libraireRésumé

Tout d’abord, il est important de savoir que la famille Khan n’est pas tout à fait une famille représentante des Afghans typiques. Contrairement à la majorité de la population, ils sont assez riches et sont capable de subvenir aux besoins des nombreux membres de la famille. Aussi, Sultan a une mentalité beaucoup plus occidentale que le reste des hommes (particulièrement ceux qui habitent dans des régions éloignés de la ville).

Le ton du roman est donné dès la toute première phrase : « Lorsque Sultan Khan estima qu’il était temps de trouver une nouvelle épouse, nul ne voulut lui prêter assistance. » Oui, c’est vrai, c’est comme cela en Afghanistan. La polygamie. Mais ce n’est pas parce que la polygamie est répandue qu’elle est nécessairement bien vue. En fait, c’est un très grand déshonneur pour la première femme et Sharifa, mère des trois fils de Sultan, pleura vingt jours durant. Mais cela ne changea pas le fait qu’à cinquante ans, son mari allait épouser une jeune fille de seize ans qui allait partager sa maison pour le restant

de sa vie. Cette maison, plutôt de la taille d’un appartement pour nous, est aussi le lieu d’habitation de plus de dix autres personnes, tous des membres de la famille de Sultan. Celui-ci peut se permettre de s’occuper de tout le monde, car c’est l’un des libraires de Kaboul les plus réputé.

Depuis sa tout jeune enfance, Sultan Khan adore les livres. Né d’une famille pauvre, il alla à l’école et travailla à fondre des briques pour rapporter de l’argent à sa famille. Dès son adolescence, il fit ses débuts comme libraire, lors d’un voyage à Téhéran, capitale de l’Iran, il acheta dans un marché une multitude de livres qu’il revendit le double du prix initial à Kaboul. Malheureusement, Sultan fut de nombreuses fois arrêté par les Talibans pour avoir vendu des livres sur le communisme ou jugés non-islamique.

Mais, dans ce livre, ce n’est pas seulement la vie de Sultan que nous découvrons, loin de là, c’est aussi la vie de toutes les personnes que Seierstad à côtoyées. Nous retrouvons donc dans ce récit le désespoir de Shakila lorsqu’elle apprend que son mari choisi d’avoir une deuxième épouse, la peur que Sonya éprouve lorsqu’elle apprend qu’elle va se marier à un homme qui a le triple de son âge, le désespoir profond que les fils de Sultan éprouvent face à leur vie qui consiste à travailler tous les jours dans les librairies de leur père, la gène que les femmes éprouvent en présence d’autres hommes que leur mari ou leurs frères, la haine qu’éprouve le libraire envers son menuisier qui ose lui voler des cartes postales. On y retrouve aussi un éventail de faits historiques concernant l’Afghanistan et le régime des Talibans.

 

Recommandation

Je recommande ce roman à tous ceux qui ont envie de s’ouvrir à un monde et une culture différente de la leur. Bien sûr, vu la complexité des sujets abordés dans ce livre, je crois qu’il est préférable de le lire après avoir atteint l’âge de douze ans. Il faut aussi s’attendre à un livre qui contient plus de description que d’action. C’est tout de même un livre qui se lit facilement, bien qu’il compte au-dessus de trois cents pages.

Publicité
Publicité
26 mars 2011

Entre chiens et loups (Malorie Blackman)

entre_chiens_et_loupsRésumé

Callum et Perséphone ont toujours été amis. La mère de Callum, Meggie, était la gouvernante de Sephy et sa sœur Minerva. Callum avait deux ans de plus que Sephy, il aidait donc sa mère à prendre soin de Sephy et il jouait avec elle. Malheureusement, au début du livre, on apprend que Meggie se fait renvoyer par Jasmine, la mère de Sephy, car elle n’a pas su couvrir celle-ci lorsqu’elle a eu une aventure avec un autre homme que son mari. Meggie n’a plus jamais remis les pieds chez Jasmine, mais Sephy et Callum ont continué de se voir en cachette. Pourquoi en cachette? Parce que Sephy est une Prima et Callum, un Nihil. Les Primas ont la peau noire, les Nihils, la peau blanche. Les Primas sont plus puissants et dominent les Nihils. Il est donc inconcevable, dans ce monde, d’imaginer une relation d’amitié ou même d’amour entre Nihils et Primas.

Pourtant, Callum McGrégor, vulgaire Nihil, et Sephy Hadley, fille du président, sont les meilleurs amis du monde. Callum sera même un des premiers Nihils à être accepté au collège réputé où va Sephy. Bien assez vite, Callum se rend compte qu’il n’est pas du tout heureux dans cette école où les professeurs et les élèves sont très racistes. Il lui est presque interdit de socialiser avec les élèves Primas. La différence de son monde et de celui de Stephy créé des tensions entre eux. Dans la famille de Callum, rien ne va plus. Sa sœur s’est suicidée et il apprend que son père Ryan et son frère Jude font partie de la milice de libération, un groupe terroriste qui milite pour le droit des Nihils. Du côté de Sephy, sa sœur devient de plus en plus aigrie et sa mère, qui boit depuis que son mari l’a quittée, tente de se suicider.

Tout bascule le jour où une bombe explose au centre commercial le plus proche. Le gouvernement accuse la milice de libération d’avoir posé ce geste et le père de Callum est arrêté. Avec la précieuse aide de Kelani Adams, l’avocate la plus réputée du pays, Ryan parvient à échapper à la peine de mort, mais est condamné à l’emprisonnement à vie. Le père de Callum ne peut se résoudre à rester en prison toute sa vie et est tué en tentant de s’échapper. De son côté, Sephy n’en peut plus de sa mère et décide de partir en pension loin de chez elle. Elle se sent mieux sans toute cette énergie négative et parvient peu à peu à oublier Callum, qui lui rejoint son frère dans la milice de libération.

Environ trois ans plus tard, Callum se voit confier la mission de prendre en otage Sephy pour avoir de l’argent de la part du président. Le jeune Nihil est rendu insensible à tout à cause de toutes les atrocités qu’il a vues et accomplies depuis qu’il est un terroriste. Il accepte donc d’accomplir sa mission, même s’il sait qu’il va faire du mal à la fille dont il était amoureux auparavant. Lorsqu’il kidnappe Sephy, Callum réussit à rester de glace, mais, à force de la voir souffrir, il réalise à quel point il l’aime et lui avoue ses sentiments. Finalement, Sephy réussit à s’enfuir de cet enfer grâce à l’aide de Callum.

Malheureusement, peu après son enlèvement, Sephy apprend qu’elle est enceinte. Tous les gens qui l’entourent lui disent que ce n’est pas de sa faute si ces agresseurs ont pris avantage d’elle et qu’elle devrait se faire avorter. C’est lorsque Sephy explique à son père qu’elle n’a pas été violé, mais qu’elle a plutôt fait l’amour à Callum parce qu’elle en avait envie, qu’il sort de ses  gonds. Le président réussit à mettre Callum en prison et menace Sephy de le condamner à la peine de mort si celle-ci refuse de se faire avorter. Elle est donc forcée de choisir entre un amour impossible entre elle et son Nihil adoré ou l’enfant né de l’amour entre elle et Callum. Le premier tome de cette série se termine avec la pendaison de Callum et la naissance de la petite Callie-Rose, fille de Perséphone Hadley et Callum McGrégor.

 

Recommandation

Je recommande le livre Entre chiens et loups au plus de 12 ans, puisqu’on y aborde des thèmes comme la violence et la sexualité. Sinon, j’ai trouvé ce livre fantastique et je ne vois pas à quel type de lecteurs le roman de Blackman pourrait déplaire. Parmis tous les livres que j’ai lus, c’est un de ceux qui est le plus facile à comprendre, tout en ayant une intrigue captivante. S’il s’avère que vous lisez ce roman et que comme moi, vous l’adorez, je vous recommande de lire les trois autres romans de Malorie Blackman qui racontent la vie de Sephy et Callie Rose après la mort de Callum : La couleur de la haine, Le choix d’aimer et Le retour de l’aube.

24 mars 2011

Code Cool (Scott Westerfeld)

code_coolRésumé

L’histoire se passe aux États-Unis, dans la grande ville de New York. Contrairement à la majorité des autres romans de Scott Westerfeld, celui-ci ne touche pas à la science-fiction. Le personnage principal est Hunter un jeune homme de dix-sept ans qui se fond totalement dans la masse. Hunter est chasseur de cool. En gros, il repère ce qu’il pense qui pourrait devenir à la mode et en fait part au client, le client étant les compagnies de vêtements ou de chaussures qui veulent toujours être au courant des dernières tendances. La vie de Hunter n’était pas particulièrement palpitante, jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre inattendue d’une fille plutôt cool, Jen. Jen est une innovatrice, ce qui veut dire qu’elle fait partie d’un groupe de gens qui sont les premiers à adopter un certain style qui, grâce aux initiateurs devient très populaire. C’est en apprenant que la collègue de Hunter, Mandy, s’est peut-être fait enlevée par les créateurs de la chaussure la plus merveilleuse qu’ils aient jamais vu que Jen entraîne le jeune homme à la poursuite des ravisseurs de son amie. Au cours de leur quête, le duo de détectives improvisés devra tout d’abord essayer d’échapper aux griffes d’un garde de sécurité lors d’une soirée branchée qui tourne mal. C’est malgré tout grâce à une collègue de Hunter qui se trouvait à la même fête que lui qu’ils réussissent à retracer le groupe qui détient Mandy. Lorsque Jen et Hunter réussissent à s’infiltrer dans le bâtiment où celle-ci est supposément séquestrée, elle réussit à expliquer aux deux jeunes gens qu’en fait, elle n’est pas retenue de force par ce groupe, mais elle travaille plutôt pour eux.

 

Recommandation

Je recommande vraiment ce livre à tous les adolescents qui ne sont pas de très gros lecteurs, car Code cool est un roman dont l’intrigue et les thèmes sont plutôt simples et dont l’histoire est racontée de façon très claire et directe, sans que l’auteur n’emploie trop de métaphores. D’après moi, les adultes et les adolescents qui sont habitués à lire des livres plus complexes pourraient trouver ce livre un peu ennuyeux.

Publicité
Publicité
Résumés de livres
Publicité
Publicité